Pas très loin de chez moi un chantier de démolition d’un hôpital.

Comme un rendez-vous, pendant plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs mois, j’allais photographier l’évolution, la métamorphose des lieux.

2015, sous un ciel bleu des bâtiments éventrés, déchiquetés... Et j’archivais, je classais. Pour enfin revenir sur ces photographies, et y extraire de petites séries, afin de les remanier, les détourner de leur contexte initial.

Et progressivement, d’autres espaces apparaissaient, un peu comme des images fantomatiques faisant parfois écho à des événements plus sombres.

Suspension du temps, tentative d’accrocher l’éphémère. Apparitions fugaces.

Ce travail est composé de médiums divers (encres, sculptures, assemblages…) avec des combinaisons multiples.

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«...la métaphore du chantier indique les déconstructions et les reconstructions sans cesse accomplies, l’oeuvre jamais achevée dans la surabondance des possibles »      Georges Balandier - Le dédale.